lundi 4 mai 2020

Culte du 3 mai 2020 sur la plateforme ZOOM

Culte en commun entre la paroisse réformée de Bois Colombes et la paroisse luthérienne de Courbevoie

Ce culte a eu lieu en direct à 10:30 en ligne, cet article en est une retranscription et un enregistrement.



Chers amis, chères amies,
Bienvenue ! Bonjour !

Accueil

Christ est ressuscité ! il est vraiment ressuscité ! – Jane
“Acclamez Dieu, toute la terre ;” (Ps 66, 1)
Frères et sœurs que la grâce et la paix soient avec vous !
Bienvenu à chacun et à chacune de vous à ce culte du 3e dimanche de Pâques qui porte de nom de “Jubilate” – se réjouir !
Réjouissons-nous alors de nous retrouver pour ce temps de culte, nous sommes en plus toute une équipe de pasteurs et stagiaires, musiciens et techniciens à vous accueillir.
Le Dieu de la joie et de la confiance fait chemin avec nous.

Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! – Andreas
“Chantez le nom Glorieux de Dieu,
rendez-lui gloire par vos louanges.” (Psaume 66, 2)
À mon tour je vous dis aussi bienvenue.
Réjouissons-nous de ce premier culte zoom en commun entre la paroisse réformée d’Asnières Bois-Colombes et la paroisse luthérienne de Courbevoie La Garenne Colombes.
Grand merci à vous d’être là, de ces retrouvailles dans un espace nouveau pour nous tous.
Jésus-Christ, charpentier d’une nouvelle création, est notre fidèle compagnon de route.

Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! – Denis
Peuples, bénissez notre Dieu ;
faites résonner sa louange.
Celui qui nous fait vivre
n’a pas laissé nos pieds chanceler .
(Psaume 66, 8,9)

Je veux également vous dire bonjour et bienvenue. Nous avons eu beaucoup de plaisir à préparer ensemble ce temps de culte, malgré les défis du confinement et de nos limites technologiques. Merci d’être là, surtout à ceux et celles qui nous rejoignent éventuellement d’au-delà des frontières de nos deux paroisses.
L’Esprit Saint nous remplit de vigueur, de paix et d’amour !

Psaume 92 « Oh que c'est chose belle » , strophes 1 et 2







1. Oh ! que c’est chose belle
De te louer, Seigneur,
De chanter ta splendeur
Au milieu des fidèles ;
Quand le jour vient de naître,
D’annoncer ta bonté
Et ta fidélité
Quand la nuit va paraître.

2. Tes œuvres surprenantes
Ont réjoui mon cœur
Et je dirai, Seigneur,
Leur sagesse étonnante.
Tes pensées sont profondes ;
Plus il les étudie,
Plus l’homme est interdit :
Ta main garde le monde.

Péché et pardon – Denis
Nous prions :
En ce dimanche, nous cheminons au pas des disciples d'Emmaüs.
Comme eux nous sommes saisis par l'inquiétude
Aveuglés par les soucis, paralysés par la peur.
Comme eux nous sommes trop tournés vers le passé
Incapables de vivre au présent et de regarder l'avenir.
Comme eux nous sommes lents à comprendre,
Oublieux de ta présence, trop souvent dans l'incapacité de te faire confiance
Viens Seigneur nous secourir, viens nous rejoindre et nous éclairer de ta lumière.

Amen

Recevons la promesse de sa présence et de son pardon :
Vous qui peinez sur le chemin de la vie
Vous qui ployez sous le poids des jours
Vous que l'incompréhension rend sombres
Je vous promets dit le Seigneur ma présence et ma lumière
Je vous rejoins dans vos isolements, dans vos enfermements
Pour apporter la paix et le pardon.
Soyez assurés de ma bonté et ma fidélité à votre égard !

Lecture - Luc 24, 13-35

Et voici que, ce même jour, deux d’entre eux se rendaient à un village du nom d’Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem. Ils parlaient entre eux de tous ces événements.

Or, comme ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux ; mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Il leur dit : « Quels sont ces propos que vous échangez en marchant ? »
Alors ils s’arrêtèrent, l’air sombre.
L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit :
« Tu es bien le seul à séjourner à Jérusalem qui n’ait pas appris ce qui s’y est passé ces jours-ci ! » –
« Quoi donc ? » leur dit-il.

Ils lui répondirent :
« Ce qui concerne Jésus de Nazareth, qui fut un prophète puissant en action et en parole devant Dieu et devant tout le peuple : comment nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié ; et nous, nous espérions qu’il était celui qui allait délivrer Israël.
Mais, en plus de tout cela, voici le troisième jour que ces faits se sont passés. Toutefois, quelques femmes qui sont des nôtres nous ont bouleversés : s’étant rendues de grand matin au tombeau et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire qu’elles ont même eu la vision d’anges qui le déclarent vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ce qu’ils ont trouvé était conforme à ce que les femmes avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »

Et lui leur dit :
« Esprits sans intelligence, cœurs lents à croire tout ce qu’ont déclaré les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela et qu’il entrât dans sa gloire ? » Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. Ils approchèrent du village où ils se rendaient, et lui fit mine d’aller plus loin.
Ils le pressèrent en disant :
« Reste avec nous, car le soir vient et la journée déjà est avancée. »
Et il entra pour rester avec eux.
Or, quand il se fut mis à table avec eux, il prit le pain, prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux furent ouverts et ils le reconnurent, puis il leur devint invisible.

Et ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils partirent et retournèrent à Jérusalem ; ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons, qui leur dirent : « C’est bien vrai ! Le Seigneur est ressuscité, et il est apparu à Simon. » Et eux racontèrent ce qui s’était passé sur la route et comment ils l’avaient reconnu à la fraction du pain.

Prédication - Andreas

Ils sont deux. Et ils sont en chemin. En chemin pour Emmaüs – petite bourgade à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Jérusalem, mais resté inconnue, non-localisable sur une carte géographique... Ils ne savent pas encore, ces deux disciples, inconnus eux aussi jusqu’alors, que leur cheminement rendra ce petit village inconnu – existant peut-être seulement dans l’imagination de Luc – célèbre : il se passe des choses chemin faisant, des choses que l’on n’a pas prévues, que l’on n’a pas pu prévoir...

Ils sont deux, « deux d’entre eux » (v 13), comme le précise l’Évangéliste Luc. Il fait allusion au récit précédent : des femmes, qui avaient « accompagné » Jésus « depuis la Galilée » (Luc 24,49.55), ont rapporté, aux autres disciples, la découverte du tombeau vide – et l’annonce de la Résurrection reçu par un ange, un messager de Dieu.
Or, « aux yeux de ceux-ci ces paroles semblèrent un délire » et ils « ne croyaient pas ces femmes » (Luc 24,9-11).
Ils sont donc, « deux d’entre eux », d’entre ces disciples « hommes » incrédules – et abattus par l’événement, ô combien traumatisant pour eux, de la crucifixion de Jésus, dont ils avaient espéré – comme tous les disciples – qu’il était le Messie, « celui qui allait délivrer Israël » (v 21)...

Et à force de ruminer et de ressasser des souvenirs « ensemble » – c’est-à-dire « entre eux », en « circuit fermé », ils ne peuvent pas « voir », ni entendre autre chose : ils ont vécu les mêmes événements, ont partagé les mêmes souvenirs, pas seulement ceux qu’ils viennent de vivre, mais bien plus anciens encore...
Et, comme la plupart d’entre eux, ils viennent sans doute de la même région de Galilée, des mêmes paysages et villages, bref, ils se connaissent depuis fort longtemps.
Ainsi, les paroles et les pensées s’accordent, se ressemblent ce qui est rassurant et bien familier :
pas besoin de faire de longs discours, de se donner la peine de longues explications ; on se comprend, sans avoir besoin de tout redire et d’expliquer en longueur et en largeur.
C’est bien commode ainsi et surtout rassurant : on se sent compris par l’autre...

Oui, mais, comment au sein d’une telle familiarité, d’une telle proximité d’esprit et de pensées, une pensée nouvelle, comme celle de la Résurrection, justement, peut-elle faire irruption ?
Résurrection que rien ni personne n’a pu imaginer !

Résurrection de celui qui vient de se faire crucifier comme le plus commun des brigands – comment peut-il encore être le Messie envoyé par Dieu qui n’a pas empêché cette mort particulièrement infamante et dégradante de celui qui prétendait être son envoyé ?
« Parler de la résurrection de la résurrection du Christ, c’est parler de la puissance paradoxale d’un échec », écrivait le pasteur Élian Cuvillier dans sa huitième chronique du confinement.

Mais revenons à nos deux disciples en chemin qui n’en sont pas encore là. Leur chemin est encore long et ne va pas naturellement déboucher sur une pensée nouvelle, comme celle, inouïe et invraisemblable, de la Résurrection d’un crucifié !
Comment pourrait-ce être possible ? Cela dépasse le cadre de ce qu’eux, ainsi que les autres disciples, pourraient imaginer ! ...

« Or, comme ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux ; mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître » (v 15-16).
Le verbe, traduit ici par « rejoindre », évoque une certaine délicatesse. Jésus ne s’impose pas. Il ne leur impose pas non plus sa véritable identité. Il s’approche avec précaution pour faire route avec eux.
Aussi leur reste-t-il, encore, inconnu, étranger.

Le troisième homme, comme l’a appelé le pasteur et artiste-peintre Henry Lindegaard dans l’un de ses deux dessins du récit des disciples d’Emmaüs.




Nous y voyons les deux disciples, l’un pense à la croix sur laquelle Jésus fut cloué, l’autre au tombeau où il fut déposé et tous les deux sont tristes, « l’air sombre » comme le précise le récit (v 17).
Cet inconnu, par sa présence, va leur offrir une ouverture pour sortir de leur confinement, du circuit fermé de leurs propres pensées et de leur propre raisonnement.
Déjà, une brèche s’ouvre au milieu d’eux, par laquelle arrive un rayon de lumière entourant l’inconnu.

Peut-être est-ce le fait de pouvoir raconter à cet homme tout ce qui « s’est passé » à Jérusalem et lui confier aussi leur tristesse et leur désespoir, peut-être sont-ce les paroles qu’il leur adresse ensuite :
« Ne fallait-il pas que le Christ souffrit cela et qu’il entrât dans sa gloire ? Et commençant par Moïse et par les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (versets 26-27)...
Sans doute est-ce les deux à la fois : paroles échangées et partagées qui font que ces deux disciples se sentent rejoints et accueillis au niveau de ce qu’ils vivent dans leur être profond.
Le fait de pouvoir mettre leur tristesse et leur déception en mots, et sortir de la répétition, du ressassement de leurs propres mots mortifères...
C’est le début d’un chemin de résurrection...

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : d’un chemin de résurrection sur lequel avancent désormais ces deux disciples...
Chemin qui, déjà, touche à sa fin, puisqu’ils « approchèrent du village où ils se rendaient... » Mais « lui fit mine d’aller plus loin » (v 28)...
Comme au moment où il les a rejoints, Jésus ne leur impose pas sa présence au moment où ils arrivent à destination.

Mais déjà le désir d’aller plus loin ensemble, dans l’échange, dans le partage avec cet inconnu, qui les a rejoints dans leur marche, est plus fort que le ressassement de leurs idées noires :
« Reste avec nous, car le soir vient et la journée déjà est avancée » (v 29).

Ainsi, aux paroles échangées s’ajoute un repas partagé et c’est au moment où l’inconnu prend le pain, prononce une bénédiction et rompt le pain pour le leur donner que, comme le décrit le récit, « leurs yeux furent ouverts et ils le reconnurent » (v 30).
Cela nous fait, bien-sûr, tout de suite penser à la Sainte Cène.
Cependant, il n’est pas certain que Cléopas et son compagnon aient participé au dernier repas de Jésus avec ses disciples.
Le nom de Cléopas n’est pas mentionné sur aucune liste des douze disciples que les évangiles transmettent. Les Douze leur ont peut-être parlé.

En d’autres occasions, ils ont certainement vu Jésus présider des repas – avec une façon bien particulière de prononcer la bénédiction et de rompre le pain pour qu’il se fasse reconnaître dans ce geste.

Dans les évangiles c’est souvent au cours d’un repas que l’Évangile est annoncé. Le plus emblématique d’entre eux est sans doute celui pendant lequel une femme verse sur la tête de Jésus du parfum ce que ce dernier qualifie de geste d’onction pour « l’ensevelissement de son corps » (Marc 14,3-9).
Comme le récit de la Sainte Cène, ce geste évoque la mort de Jésus comme une offrande : « c’est mon corps donné pour vous » (Luc 22,19).

C’est peut-être cela aussi que Cléopas et son compagnon viennent de comprendre lorsque « leurs yeux furent ouverts et qu’ils le reconnurent » (v 30) :
La mort de Jésus sur la croix de Golgotha n’était pas un échec, mais le jusqu’au-bout-du-don-de-Dieu pour l’humanité.
Le signe, que ce n’est pas la mort qui a le dernier mot sur la vie, mais l’Amour.

Et pour que ce don de la vie reste un don et ne devienne pas une propriété, Jésus « leur devint invisible » (v 31) au moment même où ils le reconnurent. Mais ils sont, à présent, transformés.

Ils viennent de vivre une expérience de résurrection !
Le cœur brûlant a remplacé « l’air sombre » qu’ils affichaient au début de leur cheminement. « à l’instant même ils partirent et retournèrent à Jérusalem » – d’où ils étaient partis – mais où désormais, tout aura changé. Non pas que les événements aient changé ; Jésus est toujours mort à la croix. Et ils devront eux-mêmes peut-être y affronter la mort !
Mais leur regard a changé !
Les verbes qui décrivent leur retour vers Jérusalem, sont ceux qui sont employés aussi pour dire la résurrection et la conversion...

Alors, Rien a changé en apparence – mais pour eux, tout a changé !

Henri Lindegaard, le pasteur-peintre, l’a interprété à sa manière, à travers ce dessin et des paroles sous forme d’une prière qui nous invitent à rejoindre à notre tour les disciples d’Emmaüs. Pour prendre la place de celui qui n’a pas de nom et qui ainsi nous permet d’y mettre le nôtre :

« Seigneur, ton visage d’inconnu est dans l’ombre de la croix et cette ombre, par toi, devient lumière.
Tes pieds sont encore troués, tes mains rompent encore le pain et la coupe déborde.
Et moi, je suis assis devant la fenêtre du monde. Ma droite attend ton pain et ma gauche te retient :
 - Reste avec nous !
Et moi, je suis déjà debout devant la porte du monde. Ma gauche attend ton vin et ma droite ne peut plus te retenir. Par cette porte ouverte je vais partir :
 - Viens avec nous ! »

Amen


Cantique 24-02 « Reste avec nous, Seigneur Jésus »

1. Reste avec nous, Seigneur Jésus,
Toi, le convive d’Emmaüs ;
Au long des veilles de la nuit,
Ressuscité, tu nous conduis.

2. Prenant le pain, tu l’as rompu,
Alors nos yeux t’ont reconnu,
Flambée furtive où notre cœur
A pressenti le vrai bonheur.

3. Le temps est court, nos jours s’en vont,
Mais tu prépares ta maison ;
Tu donnes un sens à nos désirs,
A nos labeurs un avenir.

4. Toi, le premier des pèlerins,
L’étoile du dernier matin,
Réveille en nous par ton amour
L’immense espoir de ton retour !

Confession de foi – Denis

Je crois en Dieu le Père
Puissant créateur du ciel et de la terre

Je crois en Jésus-Christ, le Fils de Dieu
Il est venu vivre parmi nous, il est mort sur la croix, il est ressuscité.
Aujourd’hui et pour toujours il est avec nous.

Je crois en l’Esprit Saint
Qui nous rassemble dans l’Église et qui nous fait vivre.
Amen

Offrande (avec enveloppe) introduite par Jane

C’est le moment de joie et de générosité. Le moment de l’offrande.
On vous a invité à préparer une enveloppe, peut être une petite ou une grande, l’idée est que chaque dimanche matin pendant le temps de confinement nous pouvons chaque dimanche mettre notre offrande dans l’enveloppe que nous avons choisie.

Puis le moment venu, après le déconfinement, ou lors d’une sortie avec autorisation, nous pouvons la déposer dans la boîte aux lettres de notre paroisse.
Vous pouvez bien sûr aussi employer l’option don en ligne pour votre paroisse. D’avance merci de votre soutien et de votre générosité qui nous aidera à faire chemin ensemble.

Intercession – Arthur

Seigneur,

comme les disciples d’Emmaüs, nous sommes tristes et inquiets les un⋅e⋅s pour les autres.
Nous voulons te remettre tou⋅te⋅s nos proches, nos ami⋅e⋅s, nos familles,..
Nous te prions pour les personnes qui sont souffrantes, pour les personnes qui prennent soin des autres.

Comme les disciples d’Emmaüs, nous avons besoin de partager le repas pour Te savoir avec nous.
Donne-nous de partager notre pain avec ceux qui en ont davantage besoin que nous, sans les mettre en danger.
Permets-nous de te rejoindre dans nos célébrations, avec notre soif, notre faim de toi.
Donne nous d’inventer des gestes pour être en communion, avec toi et avec nos frères et sœurs.

Comme les disciples d’Emmaüs, nous trouvons la joie dans la réalité de Ta résurrection.
Nous avons envie de Te trouver dans notre quotidien, où qu’il soit : chez nous, dans notre confinement, physique et psychologique, au travail, dans nos achats...
Accorde-nous de savourer les joies de notre vie : un rayon de soleil, une fleur qui éclot, un café partagé, une lecture agréable, une vidéo amusante...

Comme les disciples d’Emmaüs, nous voulons diffuser la Bonne Nouvelle !
Que nous gardions à cœur de témoigner des signes de ta résurrection et de notre salut,
Amen

Cantique 54-14 « Sur la route d'Emmaüs » (Noël Colombier )


 
1. Sur la route d’Emmaüs,
Cheminaient deux compagnons. (bis)
Ils rencontrent un inconnu
Qui leur pose des questions. (bis)

2. On disait que ce Jésus,
C’est fini : ils l’ont bien eu. (bis)
On croyait que c’était lui,
Que c’était lui le Messie. (bis)

3. Alors l’inconnu leur dit :
« Vous n’avez donc rien compris. (bis)
Il fallait bien qu’il souffrît.
Souv’nez-vous, c’était écrit. » (bis)

4. Puis avec eux il mangea,
Prit du pain, le partagea. (bis)
Brusquement, il disparut
Tout comme il était venu. (bis)

5. Mais depuis, du fond du cœur,
Ils savent que c’est le Seigneur. (bis)
Car leur cœur se réchauffait
Lorsque l’inconnu parlait. (bis)

Cène - Jane

Nous entrons dans la célébration de la cène.
Nous vous avons invités à préparer du pain et une coupe de vin ou de jus chez vous.
Certains ne vont pas se sentir tout à fait à l’aise avec une célébration ainsi, on vous invite à rester et à prier avec nous.
Ceci est un temps de simplicité, de souvenir et de la présence du ressuscité avec nous dans la communion fraternelle et sororale.
Installez-vous, installons-nous confortablement pour faire mémoire, pour célébrer et pour recevoir ensemble.

Préface
Élevons nos cœurs vers Dieu
Rendons grâce à Dieu
Créateur de l’univers

Il est bon et c’est notre joie de te rendre grâce Dieu notre ami,
Nous te louons pour la beauté, la grandeur et l’intimité de ta création
Nous te louons pour l’Esprit Saint
souffle de sagesse et de renouvellement pour l’humanité toute entière

Nous te louons pour ton fils Jésus-Christ
qui quittait la tombe et rompait le pain, notre Sauveur,
fidèle compagnon de tous les peuples sur leurs chemins de joie et de peine.
Dieu Éternel, avec l’Église universelle, avec les anges et toute la compagnie du ciel et
de la terre, nous te proclamons notre louange
Saint, Saint, Saint !

Institution
Et avec des chrétiens des générations qui nous ont précédé et avec ceux et celles qui nous succéderont, nous faisons mémoire de Jésus-Christ qui, la nuit avant sa mise à mort, s’est mis à table avec ses amis.

Il a pris du pain, et après avoir rendu grâces, il l’a rompu, l’a donné à ses
disciples et a dit :
Prenez, mangez. Ceci est mon corps qui est donné pour vous.
Faites ceci en mémoire de moi.
De même, à la fin du repas, il a pris la coupe, et après avoir rendu grâces, il la leur a donné et a dit :
Buvez-en tous. Ceci est mon sang, le sang de l’alliance nouvelle, répandu pour vous, en rémission des péchés.
Faites ceci en mémoire de moi.
Ainsi chaque fois que nous mangeons de ce pain et que nous buvons de cette coupe nous annonçons la mort et la résurrection du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

Épiclèse
Prions :
Dieu miséricordieux
Envoie dans ta bonté ton Esprit Saint sur ce pain et ce vin
Et remplis les de la plénitude de Jésus
Que ton Esprit se pose aussi sur nous
Qu’il transforme en nous les modèles de ce monde qui passe
Et nous façonne pour correspondre à Celui
Dont nous partagerons maintenant la nourriture

Avec lui nous te prions :
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles.
Amen

Fraction
Gardons un instant silence, pour dire éventuellement dans nos cœurs la prière que l’on dit habituellement avant de communier ...
Gardons silence pour prendre le temps de répondre à l’invitation du Christ qui préside chacune de nos tables et qui fait tomber les écailles de nos yeux.

– silence -
... et invitation
Le pain que nous rompons est la communion au corps de notre Seigneur Jésus-Christ
La coupe de bénédiction pour laquelle nous rendons grâce est la communion au corps de notre Seigneur Jésus-Christ
Les dons de Dieu pour le peuple de Dieu !
Amen Alléluia

Communion
Le corps du Christ, rompu pour toi – prenez et mangez
La coupe du salut, offert pour toi – tenez et buvez

Prière post communion
Dieu d’amour et de générosité
Nous te disons merci !

Merci pour la simplicité de ta présence au plein milieu de ce temps compliqué ;
Merci pour ton fils Jésus-Christ,
pour son enseignement, son compagnonnage, son appel à la paix et à la justice.
Merci pour ce repas !

Donne à nous qui avons tant de choses, de pouvoir nous engager avec joie et
simplicité sur le chemin du royaume des cieux.
Amen

Exhortation - Denis

Oui, Seigneur, nous sommes assis devant la fenêtre du monde :
Reste avec nous !
Seigneur, la mission que tu nous a confié n’a pas changé en ce temps de confinement : « Allez donc annoncer la bonne nouvelle de la Résurrection au monde ! »
Alors, tu nous ouvres la porte pour nous envoyer dans le monde :
Viens avec nous !

Bénédiction - Andreas

Jésus-Christ dit :
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix.
Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne.
Que votre cœur cesse de se troubler et de craindre (Jean 14, 27)
Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps !
(Matthieu 28, 20)

Annonces
Un prochain culte zoom en commun – le dimanche de Pentecôte, le 1er juin ?

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